Nîmes : Nouveau rebondissement autour de l’avenir du stade des Costières
Ah, les crocos…•La SAS Nemau poursuit la ville de Nîmes, qui refuse de lui octroyer un permis de construire pour son projet de nouveau stade des Costières
Jérôme Diesnis
C’est le dernier épisode des relations tendues entre le président du Nîmes Olympique, Rani Assaf, et la ville de Nîmes. La SAS Nemau a introduit un recours devant le tribunal administratif. La société attaque le refus, par la collectivité, de lui octroyer le permis de construire pour son projet de nouveau stade des Costières. Et, avec lui, celui d’un quartier entier appelé à sortir de terre. L’information, dévoilée par Objectif Gard, a été confirmée par Rani Assaf au Midi Libre.
En juin 2019, la ville avait cédé les Costières et les terrains adjacents à Rani Assaf pour 8 millions d’euros. Les relations, depuis, se sont fortement dégradées, en même temps que les résultats sportifs. Parallèlement, la commission nationale d’aménagement commercial (CNAC) a délivré, en septembre, un avis défavorable au projet. Une décision confirmée un mois plus tard. « Techniquement, il faut attaquer le refus de permis pour contester la décision de la CNAC », précise Rani Assaf au quotidien régional.
Dégringolade sportive
Le Nîmes Olympique occupe actuellement la quinzième place du championnat de National après cinq défaites consécutives. L’équipe, qui évoluait encore en Ligue 1 en 2021 avant de connaître deux relégations, se trouve actuellement en position de relégable de la troisième division. Alors que le centre de formation n’a plus l’agrément, elle joue ses matchs au stade des Antonins, devant des tribunes provisoires.
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